Nouveau référentiel national de développement : les membres de l’équipe de rédaction formés à la prise en compte du principe « Leave No One Behind »
Une vue des participants à l'atelier
Organisée en collaboration avec le Programme d’appui à la Décentralisation et au Développement Communal de l'agence de coopération internationale allemande pour le développement (PDDC/GIZ), la formation avait pour objectif de donner aux participants des connaissances sur le principe « Ne laisser personne pour compte » en vue de son intégration dans le référentiel national de développement, en cours d’élaboration.
Le LNOB est l’un des principes clés de l’agenda 2030 des Nations Unies et les documents de planification à caractère stratégique des pays tirent, en grande partie, leurs fondements de cet agenda.
La formation a été dispensée, par visioconférence depuis l’Allemagne, par madame Ilse Worm. Elle a tout d’abord partagé avec les participants, l’approche LNOB définie par l’ONU qui (…) cherche à combattre la discrimination et les inégalités et leurs causes profondes qui s’accroissent au sein des pays. Et pour ce faire, tous les pays doivent intégrer ce concept dans leurs politiques de développement.
L’application de ce principe, dans la conduite des politiques publiques, passe par l’établissement d’un diagnostic, la définition de la stratégie d’intervention qui permet de toucher les populations les plus marginalisées et les plus vulnérables, en vue de renforcer la cohésion sociale.
La formatrice a alterné la théorie et la pratique, en faisant faire par les participants, répartis en quatre groupes, des exercices qui leur ont permis de mieux appréhender le concept.
Les groupes ont traité de quatre thématiques :
- Résilience, paix, sécurité et développement ;
- Réforme des institutions et modernisation de l’administration publique ;
- Développement du capital humain ;
- Transformation de l’économie.
Il s’est agi, dans un premier temps, pour chaque groupe, d’identifier en ce qui concerne sa thématique, les groupes laissés pour compte ou à risque d’être laissés pour compte, de déterminer leurs besoins et de proposer des mesures pour répondre à leurs besoins, en vue de réduire l’écart avec les autres groupes.
Dans un second temps, les échanges ont porté sur la prise en compte du principe LNOB dans le suivi et l´évaluation du référentiel en cours d’élaboration. Pour cela, les groupes ont apprécié des indicateurs selon qu’ils sont sensibles ou non au principe LNOB et ont reformulé ceux qui ne l’étaient pas.
Au terme de l’atelier, les participants ont félicité la formatrice, Ilse Worm pour avoir réussi le pari de dispenser efficacement la formation, à distance. Ils ont remercié la GIZ pour l’initiative et son soutien à l’équipe de rédaction du futur référentiel de développement.
Le secrétaire permanent du Plan national de développement économique et social, par ailleurs, coordonnateur du dispositif d’élaboration du référentiel national de développement 2021-2025, Dr Alain SIRI, a remercié la GIZ « pour son accompagnement qui renforce le cadre de coopération engagé avec le SP/PNDES, depuis juillet 2019. »
La conseillère technique en suivi évaluation, communication et genre, madame Esther Moedden, représentant la GIZ, a salué l’assiduité et la participation active des membres de l’équipe de rédaction et a assuré le SP/PNDES de la disponibilité de son institution à accompagner, si nécessaire, le secrétariat technique du dispositif d’élaboration du futur référentiel.
