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PNDES : UNE CONFÉRENCE INTERNATIONALE- BILAN LES 9 ET 10 JUILLET 2018


Actualités


Le Burkina Faso organisera les 9 et 10 juillet 2018, à Ouagadougou, une conférence internationale sur le bilan à mi-parcours de la mise œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES), sous le thème « Accélérer la transformation agro-sylvo-pastorale au Burkina Faso ». L’information a été portée aux journalistes au cours d’une conférence de presse animée par la ministre  de l’Economie, des Finances et du Développement, Rosine Coulibaly et ses collègues en charge du commerce, de l’élevage et de l’aménagement du territoire.

Réaliser une évaluation des résultats obtenus  en termes de financement après deux années de mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) et améliorer le niveau de mobilisation des ressources  pour le financement du développement du Burkina Faso. Tel est l’objectif  principal de la conférence internationale sur la mise en œuvre, à mi-chemin, du PNDES que le gouvernement burkinabè organisera les  9 et 10 juillet 2018, à Ouagadougou. Cette rencontre a été annoncée, lors d’un point de presse, par la ministre en charge de l’économie, Rosine Coulibaly, le 19 juin 2018 à Ouagadougou. Cette conférence, placée sous le thème «Accélérer la transformation agro-sylvo-pastorale au Burkina Faso», vise  selon elle, à «faire le point des principales réalisations du PNDES et les réformes en cours pour améliorer la gouvernance économique et institutionnelle ainsi que le climat des affaires ; analyser le niveau de mobilisation actuel des ressources et de dégager les perspectives pour un financement optimal du plan».  Elle a également pour objectifs d’identifier le potentiel et les opportunités d’investissements dans la transformation agro-sylvo-pastorale  et de susciter l’intérêt de la diaspora  et des investisseurs privés à venir investir dans ce domaine, a ajouté la ministre en charge de l’économie.

Outre le PNDES, cette rencontre internationale servira de tribune pour le gouvernement du Burkina Faso de présenter d’autres projets de développement à ses partenaires. Il s’agit du Programme d’urgence pour le Sahel (PUS-BF) et du Programme d’appui au développement des économies locales (PADEL) qui ont pour but de renforcer la résilience des populations du Nord/Sahel  et de promouvoir les économies locales.

Le colloque connaitra la participation de  plusieurs  acteurs du développement que sont les partenaires bilatéraux et multilatéraux, les institutions financières régionales/internationales, les fonds souverains, les investisseurs privés, les ONG et la diaspora burkinabè.

La conférence de presse a été l’occasion pour les membres du gouvernement, de livrer quelques chiffres sur les  ressources financières déjà mobilisées pour la mise en œuvre du PNDES. Au titre des promesses des PTF, Mme Coulibaly  a fait savoir que le Burkina a effectivement pu sécuriser 5 054  milliards de F CFA, soit 61 % des promesses des partenaires et  91% des besoins de financement initialement exprimés. Au plan de la mobilisation des ressources propres, l’Etat burkinabè a mobilisé à ce jour 3 141 milliards de FCFA, soit  87% des prévisions. C’est au niveau de la mobilisation des ressources extérieures privées que les indicateurs sont loin d’être satisfaisants.

Le Burkina jouit d’une « très bonne image à l’étranger »

Le taux s’élève à  0,5%, soit 24,91 milliards pour les PPP, a confié Rosine Coulibaly. Cette contre-performance est due, entre autres, à l’incompatibilité  des offres des acteurs du secteur privé avec la vision et les orientations financières  du gouvernement, a-t-elle expliqué. Pour Mme la ministre, ce résultat a impacté certains secteurs à forte valeur ajoutée comme celui de la transformation agro-sylvo-pastorale, d’où la nécessité d’orienter la conférence-bilan du PNDES sur ce domaine d’activités.

Sur le plan des préparatifs de la conférence, à en croire les membres du gouvernement, tout semble aller sur de bons rails à travers le dispositif organisationnel mis en place.

Les hommes  et femmes de médias ont voulu connaître le budget de la conférence, les réponses du gouvernement face au climat social qui influent négativement sur les investissements et les potentialités du sous-secteur de l’élevage. S’agissant de la première préoccupation des journalistes, les animateurs du point de presse ont indiqué que la tenue de la conférence coûtera 140 millions de FCFA. Mais son financement est pris en charge  aux 4/5 par les partenaires techniques et financiers, ont-ils rassuré. Répondant à la question sur le climat social actuel au Burkina Faso, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, a fait savoir que le bouillonnement sur le front social que connaît le pays relève de la vitalité et du dynamisme de la démocratie burkinabè. Il en veut pour preuve de cette bonne santé démocratique, le premier rang que le pays des Hommes intègres occupe en Afrique francophone, en matière de liberté de la presse. Mieux,

ces mouvements sociaux n’entament en rien l’image du pays auprès des investisseurs étrangers. Pour le Ministre Kaboré, le Burkina jouit d’une très bonne image à l’étranger, notamment celle d’un pays travailleur où les gens se battent malgré les conditions naturelles difficiles.

Le ministre en charge de l’élevage, Sommanogo Koutou, a pour sa part énuméré les potentialités de ce sous-secteur dont il a la charge. Deuxième secteur productif du Burkina après l’agriculture, a-t-il affirmé, ce domaine regorge d’énormes atouts reposant sur un code d’investissement favorable, l’existence du marché de la demande non encore couverte, la non soumission aux aléas pluviométriques…

En somme le 9 juillet 2018, premier jour de la conférence, sera consacré à la cérémonie d’ouverture, à l’examen de la mise en œuvre  du PNDES et les perspectives ainsi

qu’une table ronde sur le financement du PUS-BF et du PADEL. Au deuxième jour, les 250 participants auront

à se pencher sur les potentialités, les opportunités d’investissements privés

et les expériences dans la transformation agro-sylvo-pastorale. A tout cela, s’ajoutera des rencontres B to B.


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